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Entre négociations ou censure immédiate, la gauche divisée sur la réplique à Bayrou
Entre négociations ou censure immédiate, la gauche divisée sur la réplique à Bayrou

Le Figaro

time2 days ago

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Entre négociations ou censure immédiate, la gauche divisée sur la réplique à Bayrou

Réservé aux abonnés Si la motion de censure semble la piste privilégiée pour la rentrée, les socialistes devraient néanmoins rediscuter avec François Bayrou. Sans trop y croire. Cette fois, la réplique ne sera pas immédiate. En raison de la pause parlementaire estivale, les groupes de gauche ne pourront pas dégainer l'arme de la censure pour contre-attaquer François Bayrou et son plan d'économies qu'il doit dévoiler en partie ce mardi. « Il fait ce qu'il veut mais ce n'est pas très respectueux. Il se prépare à une belle censure à la rentrée », menace d'ores et déjà une députée socialiste. « Si le premier ministre avait voulu associer l'Assemblée, il aurait présenté son budget en session devant les parlementaires. Cela prouve qu'il a surtout peur de la censure », dénonce Cyrielle Chatelain, la présidente du groupe écologiste. Impuissants, loin du Palais Bourbon, limités aux simples commentaires et indignations, les élus devront prendre leur mal en patience - même si beaucoup confient être ravis d'être en vacances. Le plus probable est que la prochaine motion de censure soit dégainée lors des débats budgétaires à l'automne. D'ici là se passera tout un monde…

Ursula von der Leyen : la censure évitée, mais pas les critiques
Ursula von der Leyen : la censure évitée, mais pas les critiques

Le Figaro

time6 days ago

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Ursula von der Leyen : la censure évitée, mais pas les critiques

Si la motion de censure visant Ursula von der Leyen a été largement repoussée par le Parlement européen jeudi, la présidente de la Commission européenne est néanmoins visée par de nombreuses critiques. Soulagement pour Ursula von der Leyen, même si le suspense était faible. Le Parlement européen a largement repoussé jeudi 10 juillet à Strasbourg une motion de censure d'extrême droite visant la présidente de la Commission européenne. Loin du minimum requis de 361 voix, la motion a été soutenue par 175 eurodéputés, surtout d'extrême droite, avec une douzaine de parlementaires de la gauche radicale. Au sein de l'extrême droite, les Italiens du parti de Giorgia Meloni, plus conciliants avec Mme von der Leyen, n'ont pas pris part au scrutin. Publicité Un bloc réalisé par les alliés de droite Grâce au soutien des alliés sociaux-démocrates et centristes malgré les tensions en interne, elle a échappé à la censure, la droite (PPE) faisant bloc autour de la présidente de la Commission, avec 300 eurodéputés qui se sont opposés à la censure. «Nous constituons le facteur de stabilité du projet européen. Nous avons donné à la Commission européenne la force dont elle a besoin en cette période de turbulences mondiales», a revendiqué le président du groupe Manfred Weber. L'hémicycle n'a pas fait le plein, signe du peu de suspense autour de cette initiative vouée à l'échec, mais aussi, peut-être, des crispations au sein du camp dit «pro-européen». Cette tentative de censure avait en effet donné lieu à un débat agité dans l'hémicycle lundi. Une position fragilisée pour la présidente La dirigeante allemande n'avait pas échappé aux critiques de la gauche et du centre, qui lui reprochent sa gestion trop verticale et accusent le PPE de cultiver l'ambiguïté avec l'extrême droite pour mieux remettre en cause des lois environnementales. Au centre, le groupe Renew a voté «contre cette motion. Mais notre soutien à Ursula von der Leyen n'est pas acquis». «Nous demandons la reprise en main de sa famille politique pour cesser ses alliances avec l'extrême droite», a souligné la présidente des centristes Valérie Hayer. Publicité C'est un eurodéputé roumain d'extrême droite, Gheorghe Piperea (ECR), qui a lancé la motion de censure pour fustiger notamment le manque de transparence de la chef de la Commission dans le «Pfizergate». Il avait plus largement reproché à la Commission «d'abuser de ses pouvoirs» et «d'ignorer le Parlement», mettant en cause une «concentration non démocratique des décisions entre les mains» de Mme von der Leyen.

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